La confiance en soi et l’estime de soi en milieu scolaire
L’Obs donne la parole à Charles Pépin et réalise un très beau dossier sur la confiance en soi dont j’ai choisi de mettre deux citations en exergue.Pas inutile au moment même où des drames conduisent nos enfants à désespérer de tout.
Un excellent article à lire également sur le thème de l’estime de soi et son importance en milieu scolaire, de Sylvie Gaisne, Secrétaire et administratrice pour la Fédération Nationale des Associations de Rééducateurs de l’Éducation Nationale (FNAREN).
La compétence technique est la deuxième dimension de la confiance en soi. Mais le savoir-faire n’est pas tout. La vraie confiance, c’est quand nous devenons assez compétents pour improviser. Ceux à qui l’on dit « je vais tellement te préparer que tu seras prêt » risquent de perdre confiance au premier échec. Nous ne serons jamais totalement prêts, mais il faut se lancer quand même ! Il faut se préparer… à l’idée qu’on ne sera jamais parfaitement prêt.
En tant que professeur, je vois des élèves scolaires qui développent des compétences uniquement par soumission au surmoi familial ou à l’institution. Ceux-là seront peut-être compétents, mais pas nécessairement confiants. Ceux qui auront vraiment confiance sont ceux qui développeront leurs compétences parce que ça leur plaît, par curiosité, par enthousiasme… J’ai enseigné en prépa Sciences-Po et dès que l’on disait aux élèves : « On ne vous prépare pas pour réussir un concours, mais on vous apprend à aimer la philosophie, l’Histoire…
La compétence technique est la deuxième dimension de la confiance en soi. Mais le savoir-faire n’est pas tout. La vraie confiance, c’est quand nous devenons assez compétents pour improviser. Ceux à qui l’on dit « je vais tellement te préparer que tu seras prêt » risquent de perdre confiance au premier échec. Nous ne serons jamais totalement prêts, mais il faut se lancer quand même ! Il faut se préparer… à l’idée qu’on ne sera jamais parfaitement prêt.
En tant que professeur, je vois des élèves scolaires qui développent des compétences uniquement par soumission au surmoi familial ou à l’institution. Ceux-là seront peut-être compétents, mais pas nécessairement confiants. Ceux qui auront vraiment confiance sont ceux qui développeront leurs compétences parce que ça leur plaît, par curiosité, par enthousiasme… J’ai enseigné en prépa Sciences-Po et dès que l’on disait aux élèves : « On ne vous prépare pas pour réussir un concours, mais on vous apprend à aimer la philosophie, l’Histoire…