Challenges nous sort un très intéressant article sur les khôlles en classe prépa et illustre d’entrée son reportage par un petit tour à l’Ipesup. J’étais précisément assis dans cette même salle il y a 35 ans et je me livrai peu ou prou au même exercice que notre Jules pour un résultat légèrement inférieur il est vrai. La couleur de la rangée des strapontins n’est plus la même,un coup de peinture sur les murs, les ordinateurs ont fleuri sur les tables (trop de pommes à mon goût), pour le reste rien de bien différent. Ne manque que la grande volée de Notre Dame pour ne plus s’entendre. Tempus fugit !
C’est décidé, je lance les khôlles en ce2 🙂 !
A Ipésup, établissement privé parisien hors contrat, les khôlles publiques mobilisent autant les élèves sur l’estrade que leurs pairs. Ce 6 décembre, Jules, Artus et Ségolène, élèves en deuxième année d’ECE, sont invités à plancher sur un sujet d’économie. Sur l’estrade, devant une salle comble, Jules aborde « les fondements de l’économie environnementale ». Introduction, plan en trois parties, schéma sur la taxe carbone et les quotas… Visiblement, Jules maîtrise son sujet. « Plus que cinq minutes », prévient le professeur d’économie, David Colle – « un nom prémonitoire », s’amuse-t-il. Lorsqu’il prend la parole pour corriger la khôlle, les claviers des ordinateurs cliquètent à toute vitesse. Tout y passe, les points positifs et les oublis : « Le plan est cohérent, mais vous n’avez pas parlé des mécanismes d’incitation, vos mains doivent être sur la table plutôt que sur vos cuisses… » Jules s’en sortira très honorablement avec un 14/20. Surtout, comme ses pairs, il aura, à force de khôlles, compris l’importance des savoirs et des soft skills, si prisées des entreprises.
Source : Challenges 23/01/2019