fx 92 college 2D+ : l’introduire dès le CM
Dans toutes les listes de fournitures scolaires, j’ai eu droit à la notion de calculatrice « simple ». Comprenez quatre opérations. Usage de cet engin avant le CM, quasi nul. Quelques petites séances aussi rapides qu’inutiles. Je suis resté fidèle à la génération des Casio et la petite FX du CE1 fait grise mine à coté de sa grande sœur fx 92 college 2D+ et de la grand-mère fx-82 que j’ai acheté en 1982 et qui fonctionne toujours.
Cette fx 92 college 2D+ est une merveille pour son prix de moins de 20 euros, moins de 15 dans mon cas avec un bon de 3 euros de réduction à retourner. Pour ce prix là, la bête offre un tableur, une programmation algorithmique très proche de scratch, toutes les fonctions mathématiques certes dépassant le primaire comme les fonctions trigonométriques et une sorte de mode vérification qui permet de savoir si un calcul est bon. Ajoutez la prise en compte de l’écriture des fractions, le calcul simple du quotient et du reste dans une division. Je ne parle même pas de la résolution de systèmes d’équations à plusieurs inconnues qui m’impressionne sur un tel petit engin.
De petits détails qui me plaisent, comme l’absence de touche =, remplacé par un EXE qui respecte enfin le concept d’égalité. C’est l’outil que j’ai adopté.
Il y a 10000 usages possibles de cette vaillante petite machine, les programmes en QR code à télécharger, la projection d’une calculatrice sur un TBI par le maître, je trouve que c’est un excellent compagnon de nos réflexions mathématiques. Si je trouve que le modèle supérieur intégrant un module python serait vraiment trop compliqué en CM, rien n’empêche un CM d’approcher ce qui est plus qu’un outil de calcul. Quand on compare son coût avec l’équipement en tablette engagé par nos élus, le rapport qualité / prix est évident. Facilement transportable, une calculatrice solide peut rendre d’inestimables services. Introduire le Raspberry Pi c’est autre chose que la plupart des expériences robotiques que j’ai pu voir en CM. Là aussi pour un coût dérisoire mais pour une ouverture remarquable sur les compétences digitales.