Christophe Frédiani, prof de maths depuis vingt ans, à Gaillac dans le Tarn nous donne dans Libération son avis sur la place des maths dans la nouvelle organisation des filières au lycée.
Les maths disparaissent du tronc commun. La com ministérielle essaie de faire croire que non avec les deux heures pour tous d’enseignement scientifique. Mais il suffit de regarder les programmes pour voir qu’en réalité, c’est 95 % de physique et de SVT. Et 5 % de maths… Alors que les ES et les L avaient jusqu’à cinq heures trente de maths par semaine ! Ils faisaient beaucoup de statistiques, de probas… Des maths utiles dans notre société, pour savoir décrypter les sondages ou les algorithmes… Cet enseignement disparaît. A la place, la réforme propose une spécialité avec des exigences très élevées (encore plus que dans la série S actuelle). Cela va bien coller pour 20 % des élèves. Mais les autres ? Plus que jamais, les maths vont être discriminantes. Beaucoup de gamins vont, malgré tout, choisir cette spécialité pour leur orientation future car Parcoursup va trier avec les maths, c’est évident.
Les maths disparaissent du tronc commun. La com ministérielle essaie de faire croire que non avec les deux heures pour tous d’enseignement scientifique. Mais il suffit de regarder les programmes pour voir qu’en réalité, c’est 95 % de physique et de SVT. Et 5 % de maths… Alors que les ES et les L avaient jusqu’à cinq heures trente de maths par semaine ! Ils faisaient beaucoup de statistiques, de probas… Des maths utiles dans notre société, pour savoir décrypter les sondages ou les algorithmes… Cet enseignement disparaît. A la place, la réforme propose une spécialité avec des exigences très élevées (encore plus que dans la série S actuelle). Cela va bien coller pour 20 % des élèves. Mais les autres ? Plus que jamais, les maths vont être discriminantes. Beaucoup de gamins vont, malgré tout, choisir cette spécialité pour leur orientation future car Parcoursup va trier avec les maths, c’est évident.
Source : Libération