Depuis une heure nous sommes officiellement en “vacances” de printemps. Qui aurait-pu croire que ce deuxième trimestre se termine de la sorte ? Que valent encore des plans si importants hier quand tout bascule ?
Je ne consacrerai pas ces premières heures à la lecture attentive d’un dossier scolaire mode LSU, je ne compterai pas les cases de compétences dépassées. Je ne lirai pas une appréciation dont le seul enjeu est de savoir comment elle aurait reconnu l’extraordinaire capacité de mon génie en herbe. Redéfinition des priorités. Tranquille sérénité. Certitude sur nos capacités à gérer des apprentissages. Les plus forts ressortiront encore plus forts, les plus faibles encore plus faibles et je ne pense pas aux résultats scolaires.
Les temps qui viennent vont être durs, et la crise économique qui s’annonce sera d’une toute autre ampleur que la problématique de l’apprentissage des chiffres en moyenne section de maternelle. J’ai entendu un homme à la télévision pleurer sa mère morte foutue à poil dans une housse et s’excuser en larmes d’avoir abandonné ainsi sa maman car il n’était pas riche.
Si je veux faire de mon fils une machine de combat, si je veux tant lui voir recevoir une éducation au top, c’est pour qu’un jour il puisse servir son peuple mieux que je ne l’ai fait et ne pas laisser à des médiocres le loisir de gouverner nos vies.
