Mythologie de la grammaire scolaire via @franceinter https://t.co/dSeJixdgya
— Mesenfantsautop (@mesenfantsautop) August 12, 2019
La grammaire française – j’évite volontairement le terme de grammaire du français – semble un éternel sujet d’affrontement, comme en témoigne cette phrase mise en exergue sur le site de France inter :
La grammaire scolaire utilise des méthodes terroristes pour faire taire toute forme de réflexion grammaticale critique au profit d’une prière républicaine fondée sur le par cœur !
La grammaire scolaire utilise des méthodes terroristes pour faire taire toute forme de réflexion grammaticale critique au profit d’une prière républicaine fondée sur le par cœur !
Au passage, la prière républicaine concerne la république française, pas véritablement la Belgique et la francophonie dans son ensemble. La Belgique étant un cas à part ne serait-ce que par le cas de ses grammairiens d’exception.
Je m’étonne toujours qu’on ne puisse pas avancer un argument sans s’envoyer du terrorisme à la figure et le sujet de l’accord du participe passé avec le COD devient une foire d’empoigne idéologique. Je n’aime pas qu’on se serve d’un sujet pour régler ses comptes. Surtout quand le compte n’est pas bon, car ce qui m’inquiète aujourd’hui n’est pas tant ce que pratiquait une école républicaine d’autrefois que le délabrement syntaxique de toute une jeunesse. Cela me semble trop grave pour polémiquer régulièrement.
Je venais de remettre la main sur un supplément du Point consacré à Maurice Grevisse et à sa méthode et c’est peu de dire l’extrême respect que ce travail m’inspire. Un excellent supplément que celui du Point, qui ne sanctifie rien mais informe. Vous y apprendrez que des grands auteurs ont eu leurs difficultés avec cette grammaire, vous y lirez de jolies lettres de remerciement et même un test de dictée CM2 que je m’empresse de mettre en route.